Rêves
3 septembre 2022

Je suis dans un centre d’art contemporain très beau, transparent, plusieurs espaces communiquent dans une seule et même chrysalide de verre. L’exposition porte sur le féminisme. Un des espaces propose des objets à la vente pour des prix raisonnables : livres féministes ou de femmes, objets divers et variés comme des babioles en porcelaine, la tasse-cafetière à l’italienne (voir dessin), un livre dont les pages sont des tote-bags (je choisis cet article).
Je cherche un cadeau pour Etiennette, je ne trouve pas. La tasse-cafetière est pour Ben. Il y a un livre intitulé Les filles méchantes sont faites pour plaire aux hommes.
La couverture est rose bonbon un peu molletonnée, le titre très bubble gum, il y a un énorme œil central qui ressemble au dessin de l’émission Sick Sad World dans Daria.
C’est marrant parce qu’au lycée, je m’étais fait un tote-bag avec ce dessin, au marqueur et à la peinture, je le portais tout le temps.
17 décembre 2022

Le grand nord. Au-dessus de Lille et de Dunkerque, c’est la banquise.
Je traverse la mer pour rejoindre les premières terres arctiques, un continent colonisé par les Hollandais mais où subsistent quelques natifs Inuits qui perpétuent leurs traditions.
Je fais partie d’une mission scientifique : explorations, relevés, je ne sais pas trop. Je parcours une banquise fragile et fragmentaire, horizon plat, que du blanc et du bleu, magnifique.
Je suis maintenant sur la plage. Une immense plage rectiligne surmontée d’une haute digue, je me tiens là. Je sais qu’il est question d’animaux marins formidables dans le rêve mais je ne sais plus quand ni comment. En contrebas, la mer est agitée - teintes gris bleu. Soudain, une immense vague se forme et s’élève, s’avance. La vague devient un mur de quinze mètres de haut, tout le monde sur la digue quitte son perchoir en hurlant. La vague va s’abattre sur nous, je détalle aussi vite que possible et me retrouve dans un petit centre commercial en marbre marron rosâtre. Des boutiques de bouffe s’enchaînent, j’ai faim sans plus, envie surtout de goûter les spécialités locales. Tout est très cher, je n’ai pas beaucoup d’argent sur moi. Je me décide pour une sorte de viennoiserie à la crème et au chocolat, recouverte de sucre glace, peu appétissante mais tout se ressemble. La vendeuse, une native, porte un uniforme de cagole du sud : ombre à paupière bleue, créoles, barrettes, combinaison synthétique moulante. Elle me raconte sa dure vie, reléguée à la marge, pauvre et pleine de galères.
20 décembre 2022

Une mission à l’usine, je vais trouver des copains là-bas, accompagnée de ma chienne, une labrador crème.
L’usine est immense - profondeur, recoins, revêtements, hauteur.
Il y a une alerte, tout le monde doit évacuer. Je cherche Ben et la chienne. Ben a laissé ses affaires, son gros sac de rando, son ordi. Je prends son ordi qui est branché, le câble est tout emberlificoté dans la hauteur sous plafond. Je tire et ça se décroche. J’arrive à la porte de sortie de l’usine qui se verrouille quand j’essaye de la franchir. Je pousse, je tire, le loquet finit par céder. Je trouve la chienne dehors, qui aboie.